Ce projet porté par Grand Belfort , Université de Technologie de Belfort-Montbéliard , Enedis, TANDEM.IMMO ambitionne de créer la première et la plus grande communauté d’énergie renouvelable (CER) de France, avec une capacité de production photovoltaïque de 3,3 MWc, couplée à des solutions de stockage de l’énergie basées sur des batteries et de l’hydrogène vert.
Le secteur du bâtiment est le secteur économique le plus énergivore en France. Il représente en effet 45 % de la consommation d’énergie et il contribue à hauteur de 25 % aux émissions de gaz à effet de serre du pays. La France s’est fixée comme objectifs d’atteindre d’une part la neutralité carbone en 2050 et d’autre part de réduire la consommation énergétique de son parc immobilier tertiaire, de -40 % dès 2031, et jusqu’à –60 % en 2051, dans le cadre du décret dit « tertiaire » de la loi ELAN.
Plus précisément, Belfort e-TECH ambitionne de créer la première et la plus grande communauté d’énergie renouvelable (CER) de France, avec une capacité de production photovoltaïque de 3,3 MWc, couplée à des solutions de stockage de l’énergie basées sur des batteries et de l’hydrogène vert.
Le périmètre du projet Belfort e-TECH concerne une partie de la zone du Techn’Hom (35 hectares), au cœur de la ville de Belfort et centre névralgique industriel et économique du Grand Belfort. Cet îlot urbain puise sa force dans la mixité des activités qu’il héberge : plus d’une centaine d’entreprises et de bureaux d’études, deux universités et leurs laboratoires de recherche et des lieux de vie (crèche, restaurants, salles de sports, etc.), amenant 7000 salariés et 1500 étudiants au quotidien sur le site.
Belfort e-TECH se propose ainsi de faire du Techn’Hom un site pilote de la ville durable, contribuant aux quatre défis identifiés dans l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Démonstrateurs de la Ville Durable » :
> C’est tout d’abord la sobriété énergétique, au travers de la rénovation énergétique, de bâtiments et la production d’énergie renouvelable, en particulier photovoltaïque (à titre d’exemple : le bâtiment A du site de Belfort de l’UTBM dont les travaux ont débuté en janvier 2022 pour s’achever au printemps 2023) ;
> C’est ensuite la résilience urbaine, au travers de l’adaptation des réseaux et des infrastructures énergétiques ou encore au travers d’une gestion locale des pointes de consommation d’énergie ;
> C’est également l’inclusion sociale, en luttant contre la précarité énergétique grâce à l’accès à une énergie à coût modéré – problématique d’une particulière acuité aujourd’hui pour les étudiants et les habitants de logements à loyers modérés ;
> C’est enfin la productivité urbaine, au travers notamment de l’optimisation du foncier disponible pour produire localement de l’énergie renouvelable.
Pour répondre au mieux et de façon cohérente à ces quatre défis, le projet Belfort e-TECH, en phase avec son territoire, fédère un écosystème complet d’acteurs locaux composé d’industriels (depuis la start-up jusqu’aux grands groupes), d’universitaires et d’institutionnels, capables de partager une vision commune de l’avenir économique du territoire.
Ce consortium dispose déjà d’expériences partagées réussies. En effet, Belfort e-TECH s’inscrit dans la continuité du projet « Smart Territoire », une action du projet « Transformation d’un territoire industriel » du Nord Franche-Comté, lauréat de l’appel à projets « Territoire d’innovation » (programme d’investissement d’avenir). Ainsi, à travers une première phase d’études, les équipes de l’UTBM et d’ENEDIS impliquées ont modélisé le périmètre de l’expérimentation et validé la faisabilité de l’opération d’aménagement du projet Belfort e-TECH.