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Manuel de conception technologique
Sous la direction de Mathieu Triclot

Ouvrage publié avec le soutien du Groupe UT

Parution : Avril 2024
Format : 16 x 24 cm / 458 pages

Ouvrage papier : 28 euros – ISBN 978-2-37361-447-3
Ouvrage PDF : non commercialisé – ISBN 978-2-37361-448-0

Contenu : Concevoir, c’est produire des réalités nouvelles qui auront inéluctablement des effets sur des milieux très divers, naturels et sociaux, et à différentes échelles d’espace et de temps. Les ingénieurs, qu’ils le veuillent ou non, ont une responsabilité vis-à-vis de ces effets, alors même que leur lot commun est l’incertitude : bien souvent, ils ne peuvent pas anticiper au départ les conséquences des technologies qu’ils conçoivent et développent. En outre, la conception technologique fait systématiquement intervenir des enjeux de valeurs : celles qui animent l’ingénieur, dont il n’a pas forcément conscience et qui peuvent malgré tout orienter de façon décisive ses choix de conception ; celles aussi qui structurent les milieux dans lesquels l’ingénieur est amené, par les technologies qu’il y déploie, à produire des effets, et qu’il peut de ce fait perturber, fragiliser, menacer. Comment, dans ces conditions d’incertitude sur les effets et sur les valeurs en jeu, l’ingénieur peut-il assumer sa responsabilité ? Peut-on l’aider à renforcer sa capacité d’analyse des milieux et des valeurs qui les organisent, d’analyser aussi ses propres valeurs ainsi que l’étendue de son pouvoir d’agir ?
Ce manuel entend proposer aux ingénieurs quelques conseils d’orientation. Élaboré par un collectif d’enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales, issu notamment des Universités de Technologie, il est destiné en premier lieu aux étudiants ingénieurs qui se vivent au pied du mur écologique et démocratique. Le manuel leur propose une approche originale de la conception technologique, centrée sur la notion de « milieu », mieux à même de répondre aux grands défis contemporains. Il s’agit de s’engager concrètement dans la transformation de l’ingénierie et d’amener l’ingénieur à changer son regard sur la conception technologique. Pour ce faire, il est impératif de renouveler les savoirs et démarches mobilisés en conception.
Un manuel n’est pas un manifeste : il ne s’agit pas ici de livrer une énième critique de la technologie, mais plutôt de transformer concrètement les manières de faire en ingénierie, de mettre sur la table un autre modèle de conception, orienté par le soin des milieux naturels et humains. Pour cela, il est nécessaire de repenser de fond en comble l’approche des terrains de conception, mais aussi de la technologie elle-même et de rompre avec des prénotions – les différentes formes de solutionnisme technologique, l’acceptabilité, l’automatisation – qui font obstacle à la prise en compte de la complexité de l’intervention technologique.

(fin XVIIIe-XXe siècles)
Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberrger

Parution : Juillet 2023
Format : 16 x 22 cm / 232 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-62-8
Ouvrage ePUB : 13 euros – ISBN 979-10-91901-63-5
Ouvrage PDF : 13 euros – ISBN 979-10-91901-65-9
Pack (papier & ePUB & PDF) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-64-2

Contenu : Le « pacte colonial » est souvent considéré comme l’une des causes du sous-développement de certains pays du Sud actuel. Il impose aux colonies de fournir à leur métropole des matières premières en échange des produits manufacturés de cette dernière, à tel point qu’industrie et colonie semble constituer un oxymore historique. Le pacte n’est généralement reconsidéré qu’en temps de guerre, d’après-guerre ou de préparation à la guerre, c’est-à-dire à l’aune de considérations géopolitiques et militaires, et non économiques ou sociales. Dans le cas français, ce n’est qu’après 1945, bien après l’empire britannique, que, face à l’explosion démographique et à la montée des revendications politiques et sociales des colonisés, les responsables politiques et économiques vont progressivement remettre en question ce déséquilibre et proposer de nouvelles voies. Cet ouvrage interroge cet oxymore, du premier essai de mécanisation de l’industrie sucrière cubaine de la fin du xviiie  siècle à l’exploitation du pétrole algérien dans les années 1950, en passant par les débats statistiques de l’entre-deux-guerres sur la mesure du fait industriel et artisanal. Les stratégies d’entreprises, stratégies impériales, la gestion de la main-d’œuvre coloniale et les enjeux sociaux de l’industrialisation y sont plus particulièrement analysés au moyen de nouvelles études de cas africains et américains qui mobilisent des sources inédites, privées et publiques, orales et écrites.

Auteurs : Alain BELTRAN, Régis BOULAT, Mathilde COCOUAL, Koffi Innocent DIEZOU, Daouda DIOP, Irina GOUZEVITCH, Dmitri GOUZEVITCH, Laurent HEYBERGER, Radouan Andrea MOUNECIF, Béatrice TOUCHELAY, Marie TOUCHELAY, Lucile ZOUYA MIMBANG

Mots-clés : Histoire, colonisation, colonies, industrie, France, Afrique, Amérique du Sud, main d’œuvre.

Usages, transformations et réemplois
Sous la direction d’Ana Cardoso de Matos, de Giovanni Luigi Fontana et de Valérie Nègre

Parution : Novembre 2022
Format : 16 x 22 cm / 176 pages

Ouvrage papier : 18 euros – ISBN 979-10-91901-59-8
Ouvrage PDF : 13 euros – ISBN 979-10-91901-72-7
Ouvrage ePUB accessible : 13 euros – ISBN 979-10-91901-60-4
Pack (ouvrage papier & numériques) : 20 euros – ISBN 979-10-91901-61-1

Contenu : Issu de deux rencontres organisées dans le cadre du master international Erasmus Mundus Techniques, patrimoine, territoires de l’industrie, par les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Padoue et Evora, ce volume traite de deux thèmes en plein développement dans le domaine de l’histoire des techniques et dans celui du patrimoine.
Le premier porte sur les pratiques d’entretien, de réparation et de réemploi. La recherche pionnière de Michel de Certeau sur les Arts de faire postulant l’existence d’appropriations créatrices des consommateurs, comme l’article programmatique de David Edgerton appelant à une étude des usages et des usagers des techniques ont eu jusqu’à présent un faible écho en histoire. Quatre contributions examinent la trajectoire d’objets divers : machine à coudre au Portugal ; transformateurs électriques tchécoslovaques ; pièces automobiles et canettes en aluminium Sénégalaises transformées en ustensiles de cuisine ; avions Gaudron transférés de la France à la Colombie.
Le deuxième thème traite des relations entre matériaux, formes et usages. Quatre études de cas sont présentées dans le recueil : tissus poissés utilisés pour étanchéifier les bateaux en France à l’époque gallo-romaine ; cornes animales transformées en diverses substances ou objets dans le nord du Cameroun ; liège employé à la fabrication des bouchons de bouteilles ; passage du bois au polyester dans la construction des bateaux de pêche en Bretagne.
Les méthodes d’investigations variées (examen des objets, enquêtes orales, analyses scientifiques, sources textuelles issues de la pratique) et la conjugaison des approches historiques, archéologiques et anthropologiques témoignent de la difficulté de telles enquêtes tout autant que de leur richesse.

Auteurs : Ana Cardoso de Matos, Marcela Efmertová, Ignacio García-Pereda, Marc Guyon, Soraya Halaby Ojeda, Amandine Leporc, Maria da Luz Sampaio, Laure Meunier, Valérie Nègre, Magueye Thioub, François Wassouni

Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberger

Parution : Juillet 2022
Format : 16 x 22 cm / 288 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-56-7
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-57-4
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-58-1

Contenu : Depuis le frémissement des modes textiles au cours de la première industrialisation, la communication des entreprises n’a cessé de se développer et de perfectionner ses outils et supports, ses objectifs et stratégies, à mesure que de nouveaux besoins s’exprimaient, que la consommation se développait, que les marchés se saturaient. Des produits de première nécessité ou de consommation courante aux montres suisses haut de gamme, le large panel d’études de cas réunies ici aide à mieux cerner la profondeur temporelle et le caractère protéiforme de la communication des entreprises.
Sont ainsi notamment réinterrogés l’articulation du droit des marques naissant à l’élargissement des marchés, le rôle mouvant des intermédiaires dans la chaîne de distribution-commercialisation, les temporalités de la communication (communication de crise, avènement de l’immédiateté), la circulation des modèles (publics, privés, américanisation), ou encore les « valeurs » promues par des stratégies « globales » et les outils communicationnels de plus en plus sophistiqués, faisant paradoxalement appel au passé, à la tradition et au patrimoine.
La notion de « concurrence déloyale » et d’imitation pose en retour la question de la « concurrence loyale », du produit « véritable » et de ses critères de vérité ; tout comme la communication sur les « valeurs » soulève la question de ce qui fait lien et de l’identification dans une société de plus en plus individualiste, aux exigences éthiques et écologiques de plus en plus fortes, auxquelles répondent un véritable engagement « sociétal » et environnemental des entreprises ou le greenwashing.

Sous la direction de Régis Boulat (maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace) et de Laurent Heyberger (maître de conférences HDR à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard).

Auteurs : Raphaël Baumard, Yves Bouvier, Paul Dietschy, Sabine Effosse, Bruno Evans, Aziza Gril-Mariotte, Ludovic Laloux, Stéphanie Le Gallic, Martial Libera, Thomas Mollanger, Nadège Sougy, Félix Torres, Sylvie Vabre

Sous la direction de John Didier, Florence Quinche et Thierry Dias

Parution : Mai 2022
Format : 16 x 22 cm / 352 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-53-6
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-54-3
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-55-à

Contenu : La notion d’artefact désigne aussi bien un objet qu’un système artificiel pour peu qu’il soit conçu, fabriqué et utilisé par l’être humain. Par son caractère pluridisciplinaire, l’artefact facilite l’ouverture des dialogues entre chercheurs. Ces points de vue diversifiés et contrastés génèrent une grande variété de définitions. Dans cette logique, cet ouvrage collectif propose des regards pluriels sur les artefacts convoqués au sein des actions de formation.
Sa dimension transversale offre de nouveaux terrains d’investigations particulièrement féconds pour les recherches en éducation. Par sa spécificité à cristalliser l’activité humaine, l’artefact amène les acteurs de la formation, concepteurs ou usagers, à accéder à la densité des savoirs qu’il contient et qu’il présuppose.

Auteurs : Valérie Batteau, Romain Boissonnade, Nathalie Bonnardel, Jean-François Bourdet, Bernard Chabloz, Stéphanie Dénervaud, Thierry Dias, John Didier, Nicole Durisch Gauthier, Elisabeth Eichelberger, Sonya Florey,Antonio Iannaccone, Alaric Kohler, Antje-Marianne Kolde, Anja Küttel, Nicolas Perrin, Florence Quinche, Samira Mahlaoui, Guillaume Massy, Grégory Munoz, Éric Sanchez, Philippe Teutsch, Caroline Thélin Metello

Capsule vidéo :

Sous la direction de Yves-Claude Lequin et Pierre Lamard

Parution : Mai 2021
Format : 16 x 22 cm / 252 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-50-5
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-51-2
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-52-9

Contenu : Issu d’une session scientifique du 45ème symposium du Comité International pour l’Histoire de la Technologie organisé par l’université Jean Monnet, à Saint-Etienne, en 2018 sur le thème « Les mutations technologiques, d’hier à demain. 50 ans d’ICOHTEC », cet ouvrage a pour ambition de mettre en relief l’extrême « protéiformité » du concept de démocratie technique. Après la publication d’Eléments de Démocratie technique (2015) et Devenir acteur dans une démocratie technique. Pour une didactique de la technologie (2017), cette troisième contribution collective à l’expansion d’une perspective démocratique en ce domaine part du principe que toute activité humaine comporte nécessairement une dimension technique. Or libres ou dominées, ces activités intègrent des contenus et des opérations variées à des échelles différentes. En permanence sous tension, elles sont perpétuellement modifiées par celles et ceux qui les réalisent, et pas seulement par ceux qui les conçoivent ou qui les « managent ».
Nous sommes ici, au coeur de l’histoire d’un processus qui interroge les modes de « gouvernementalité » des sciences et des techniques, le jeu des acteurs et la structure des décisions au sein des procédés de créativité ou de design et au bout du compte de l’innovation… mais quelles que soient les formes d’appropriation, de transgression, de consultation et surtout de délibération politique, le concept de démocratie technique ne peut être incarné que si l’ensemble des enfants, des adolescents, des étudiants puis des citoyens restent formés à devenir techniquement clairvoyants et compétents. C’est bien le sens de la montée en puissance de ce nouveau mouvement. Puisse le présent ouvrage contribuer à cette nécessaire prise de conscience.

Auteurs : Bertrand Bocquet, Noémie Boeglin, Aurélie Brayet, Vincent Dray,  Marie-Pierre Escudié, Thomas Le Guennic, Saliha Hadna, Yves-Claude Lequin, Pierre Lamard, Alexandre Moatti, Bénédicte Rey, Nicolas Simoncini, Mathieu Triclot, Luc Rojas

Capsule vidéo :

Sous la direction de Isabelle Huot et Emmanuel Triby

Parution : Décembre 2020
Format : 16 x 22 cm / 264 pages

Ouvrage papier : 18 euros – ISBN 979-10-91901-41-3
Ouvrage numérique : 14 euros – ISBN 979-10-91901-42-0
Pack (ouvrage papier & numérique) : 20 euros – ISBN 979-10-91901-43-7

Contenu : L’analyse de l’activité est aujourd’hui au cœur des recherches en sciences humaines et sociales. Pourtant, rares sont les travaux qui portent sur l’activité de recherche elle-même ; non pas la démarche de recherche, non pas le métier, ses caractéristiques, mais l’activité, comme toutes les activités humaines ; une activité spécifique pourtant, une activité composite et variable, une activité différenciée suivant les champs et les temps de la recherche. Une équipe du Laboratoire Interuniversitaire en Sciences de l’Éducation et de la Communication (LISEC) propose aujourd’hui une enquête exploratoire sur différents objets composant l’activité du chercheur.
Faisant écho aux enseignements des études nationales et internationales sur cet objet, la première partie présente une série d’enquêtes – quantitatives et qualitatives – présentant les caractéristiques sociodémographiques et institutionnelles de l’activité du chercheur et de son parcours professionnel, ainsi que sur les représentations et conceptions qu’en produisent les chercheurs eux-mêmes.
Une deuxième partie tente de saisir le travail réel que le chercheur opère à partir des prescriptions et des contraintes qui pèsent sur son activité. L’engagement du chercheur trouve alors son sens en termes de compétences mobilisées, de la place décisive de l’écrit dans cette activité, de la documentation à la publication, mais également dans le déploiement de son activité d’enseignement.
Dans la 3ème partie, différentes modalités d’implication du chercheur apparaissent comme autant d’interactions agissant à la fois sur les méthodes et les pratiques de la recherche, et sur ses résultats. La part de subjectivité irréductible dans la recherche prend différents visages comme autant de façons de se remettre au cœur de la recherche.

Auteurs : Vanessa Boléguin, Louis Durrive, Mélodie Faury, Stéphane Guillon, Isabelle Houot, Sophie Kennel, Nathalie Lavielle-Gutnik, Hugues Lenoir, Charlyne Millet, David Oget, Magali Roux, Mary Schirrer, Daniel Schmitt, Michel Sonntag, Emmanuel Triby

sous la direction de Marie-Asma Ben Othmen, Michel J.F. Dubois et Loïc Sauvée

Parution : Décembre 2020
Format : 14,8 x 21 cm / 264 pages

Ouvrage papier : 15 euros – ISBN 979-10-91901-47-5
Ouvrage numérique : 11 euros – ISBN 979-10-91901-48-2
Pack (ouvrage papier & numérique) : 17 euros – ISBN 979-10-91901-49-9

Contenu : Les élevages et les filières des produits d’origine animale vivent de plein fouet la révolution numérique. Parallèlement nous assistons à une exigence sociétale d’évaluation du bien-être animal, à une baisse de la consommation de produits animaux et à l’apparition du refus de consommer des produits d’origine animale. Cet ouvrage, à partir de récits professionnels d’éleveurs et de développeurs de solutions numériques et d’exposés de chercheurs en sciences animales, en anthropologie et en sciences sociales, a pour ambition d’appréhender les sens de ces évolutions sous tensions et d’en saisir les enjeux. On y voit que l’animal, au statut souvent ambigu, amène une complexification du rapport au technique par la profonde diversité tant de ses fonctions, réelles et symboliques, que de ses usages : auxiliaire de production, repère temporel et culturel, amendements des sols, source d’aliments, de textiles, cuirs, matériaux, énergie. Il occupe une place centrale dans la constitution des systèmes agricoles. L’animal s’intègre ainsi dans la production agricole selon une triple co-constitutivité et dans un triptyque relationnel homme/animal/technique. Ce sont les liens et les rapports entre ces trois composantes, leur intensité, les modalités de leur exercice, qui sont les agents de l’évolution. La dimension des élevages et la façon dont les entités techniques innovantes intègrent ce choix conduisent à des combinaisons d’échelle, du niveau microtechnique aux réseaux macrotechniques, dans lesquelles se jouent les évolutions techniques liées à l’animal : singularisation des élevages à une échelle « humaine », standardisation des dispositifs techniques, de certaines opérations techniques, des réseaux techniques, dans les communautés de pratiques entre éleveurs. La diversité dont témoignent les cas développés dans cet ouvrage permet de saisir la dimension socio-économique et ses dynamiques sociotechniques, la dimension écologique par la place de l’animal dans les processus agroécologiques et la dimension technologique favorisant l’innovation ouverte. Au final on peut s’attendre à ce que ces nouvelles possibilités de constitutivité conjointe du triptyque technique/animal/humain conduisent à un bouleversement des rôles que les animaux joueront dans l’agriculture et l’alimentation de demain.

Contributeurs : Marie-Asma Ben Othmen, Philippe Barthès, Daniel Cluzeau Éline Dubarral, Michel J. F. Dubois, Julie Dewez, Fatma Fourati-Jamoussi, Michaël Gandecki, Jean Gabriel Levon, Séverine Lagneaux, Loïc Sauvée, Guillaume Schlur, Jacques Servière, Michel Welter

Capsule vidéo : Présentation de l’ouvrage par Michel Dubois, Expert référent en sciences de l’agriculture – Unilasalle

Les femmes dans l’enseignement technique et scientifique
14‑18 au prisme des regards (inter)nationaux

Parution : novembre 2020
Format : 16 x 22 cm / 264  pages

Ouvrage papier : 21 euros – ISBN 979-10-91901-44-4
Ouvrage numérique : 15 euros – ISBN 979-10-91901-45-1
Pack (ouvrage papier & numérique) : 23 euros – ISBN 979-10-91901-46-8

Contenu : Le n° 11 des Cahiers de RECITS comprend :
PARTIE I
• Passes d’armes autour de The Big Parade. Le spectacle hollywoodien en question
• La réception française de Dawn (1928) de Herbert Wilcox : le cinéma comme révélateur des nationalismes
• Okraïna (1933)
• Construction organique, mort et sacrifice : L’imaginaire technologique du nationalisme allemand dans l’entre-deux-guerres
La Grande Guerra de Monicelli, rupture de la représentation de la Première Guerre mondiale dans le cinéma italien.
PARTIE II
• Des écoles de dessin pour les jeunes filles.L’exemple de Limoges, années 1850-1880
• La place des femmes dans l’enseignement technique agricole en France, XIXe-XXe siècles
• Le genre de la formation professionnelle agricole. Le cas de la viticulture française (1880-1960)
• L’enseignement technique rural au féminin. L’exemple de quelques écoles ménagères agricoles privées du Doubs (années 1900-1960).
• Ingénieur au féminin : le cas des premières diplômées de l’École supérieure d’Agriculture d’Angers
• Les étudiantes-ingénieurs de l’UTBM (1985-2016) : entre épiclérat, transmission maternelle et moder
COMPTE-RENDU
• Réflexions sur l’histoire des sciences et des techniques à partir d’une publication récente

Capsule vidéo :

Sous la direction de John Didier et Nathalie Bonnardel

Parution : Mars 2020
Format : 16 x 22 cm / 276 pages

Ouvrage papier : 17 euros – ISBN 979-10-91901-38-3
Ouvrage numérique : 12 euros – ISBN 979-10-91901-39-0
Pack (ouvrage papier & numérique) : 19 euros – ISBN 979-10-91901-40-6

Contenu : Cet ouvrage collectif présente des travaux portant sur la conception d’un artefact, d’un objet ou d’un système, fondés sur des ancrages scientifiques complémentaires, à savoir la psychologie cognitive, l’ergonomie, la didactique, les sciences de l’ingénieur, la philosophie, les sciences de l’éducation, l’histoire, le design, l’architecture et la poïétique. Il propose des éclairages spécifiques de l’activité de conception, considérée ici comme une activité complexe qui mobilise différents savoirs particulièrement précieux pour repenser la formation des individus à différents niveaux. Que l’on parle d’experts, de spécialistes en devenir, de novices ou de profanes de la conception, cette activité recèle un potentiel pour le développement de l’humain et mérite d’être enseignée dès le plus jeune âge.
Les travaux portant sur la didactique de la conception, menés en contextes de formation, soutiennent que cette activité complexe peut être un levier participant au développement et à l’apprentissage de l’individu. Cette activité permettrait d’associer approches créative, pragmatique et intellectuelle. Plus encore, la conception déployée en contexte de formation mobilise des capacités participant à l’émancipation de l’individu, en le rendant capable de modifier ses points de vue ainsi que sa manière de s’approprier le savoir.

Auteurs : Raquel Becerril Ortega, Nathalie Bonnardel, Anne Clerc-Georgy, Marjolaine Chatoney, Denis Choulier, Marianne Chouteau, John Didier, Sophie Farsy, Joëlle Forest, Fabrice Gunther, Jean-François Hérold, Patrice Laisney, Yves-Claude Lequin, Pierre Litzler, Daniel Martin, Grégory Munoz, Christophe Moineau, Céline Nguyen, Alex Sandro Gomes, Éric Tortochot, Olivier Villeret, Sandro Gomes, Éric Tortochot, Olivier Villeret

Aurélie Brayet

Parution : Décembre 2019
Format : 14,8 x 21 cm / 240 pages

Ouvrage papier : 15 euros – ISBN 979-10-91901-34-5
Ouvrage numérique : 11 euros – ISBN 979-10-91901-35-2
Pack (ouvrage papier & numérique) : 17 euros – ISBN 979-10-91901-36-9

Contenu : Nous avons tous en tête ce célèbre refrain de la Complainte du Progrès de Boris Vian. Objet de désir, témoin emblématique de la société de consommation, le réfrigérateur est aujourd’hui un objet ménager indispensable. Si aujourd’hui le taux d’équipement des foyers français en réfrigérateur dépasse les 98 %, seuls 7,65 % des français en possédaient un en 1956. En un peu plus d’un demi-siècle, ce « brave frigo » a envahi nos cuisines. Ce « frigo », que nous ne voyons plus, objet d’attention des constructeurs et de désir pour des millions d’hommes et de femmes dans les années 1950, a pourtant été pensé par de grands noms du design. Cet invisible-indispensable est aussi un symbole de notre société : ventre de la société de consommation, facteur-symptôme de la crise environnementale, œuvre d’art au musée…
Objet technique, culturel et social complexe fortement marqué par l’esprit des Arts ménagers, le réfrigérateur se singularise parmi les autres objets qui peuplent nos cuisines. L’histoire du réfrigérateur, technique, sociale et culturelle traverse les époques, raconte celle des familles, des nations et finalement la « grande histoire », c’est aussi la chronique d’une grande aventure, voire d’une « guerre », scientifique et technique : celle de la conquête durant le XIXe siècle par les chercheurs, de solutions pour améliorer la production de froid avant de la rendre accessible à tous au XXe siècle.

Sous la direction de John Didier, Grazia Giacco et Sabine Chatelain

Parution : Juillet 2018
Format : 16 x 22 cm / 232 pages

Ouvrage numérique : 9,90 euros – ISBN 979-10-91901-33-8

Contenu : Cet ouvrage collectif contribue à la réflexion actuelle axée sur la portée épistémologique et didactique des disciplines scolaires. Adopter une posture d’auteur, favoriser des approches didactiques qui remettent au centre les pratiques de création : ces actes sollicitent un nouveau rapport aux savoirs et créent des nouvelles traces dans l’espace de la culture. Au gré des différents chapitres, les auteurs investiguent une compréhension de la culture en tant qu’aptitude à créer et à structurer le savoir dans son épaisseur. Aussi, il est nécessaire de poser notre regard de chercheurs, didacticiens, artistes, sur ces questions qui émergent dès lors qu’on laisse dialoguer culture et création dans le champ de l’éducation et de la formation et dans la société d’aujourd’hui.

Auteurs : Raphaël Brunner, Sabine Chatelain, Séverine Desponds Meylan, Thierry Dias, John Didier, Grazia Giacco, Nicole Goetschi Danesi, Anja Küttel, Moira Laffranchini Ngoenha, Vincent Marbacher, Yves Renaud, Yvan Schneider, Tilo Steireif

sous la direction de Delphine Caroux, Michel J.F. Dubois et Loïc Sauvée

Parution : Mai 2018
Format : 14,8 x 21 cm / 200 pages

Ouvrage papier : 15 euros – ISBN 979-10-91901-30-7
Ouvrage numérique : 11 euros – ISBN 979-10-91901-31-4
Pack (ouvrage papier & numérique) : 17 euros – ISBN 979-10-91901-32-1

Contenu : L’agriculture contemporaine vit une mutation technique d’importance, et de manière concomitante l’agro-machinisme connait une transformation profonde. Cet ouvrage, en prenant appui sur des récits professionnels d’agriculteurs et d’entrepreneurs de l’agro-équipement ainsi que sur des exposés de chercheurs en sciences sociales et en sciences agronomiques, a pour ambition d’appréhender ces évolutions et d’en saisir leurs modalités.
En effet l’agro-équipement est un lieu majeur d’intégration des multifonctionnalités agro-écosystémiques permises par le monde vivant, végétal et animal. Les nouveaux moyens technologiques peuvent en augmenter et en intensifier les effets. Mais l’objet agromachinique, par sa plasticité et son adaptabilité aux diverses fonctions combinées à différents niveaux d’échelle – de la parcelle aux espaces virtuels, en passant par l’exploitation agricole – s’inscrit dans une multiplicité de configurations nouvelles, associant objets connectés, autonomie énergétique du système de production agricole, adaptations d’outils existants, invention d’outils…
Au coeur de ces transformations, certains agriculteurs s’inscrivent dans une volonté de transformation des modes de production par l’élaboration d’un projet global d’exploitation et contribuent à ces évolutions, développant leurs capacités d’invention et d’innovation techniques et/ou agro-machiniques. Cette capacité inventive renouvelée se fait le plus souvent en lien à de nouveaux milieux associés. L’évolution agro-machinique en cours pourrait ainsi pré-figurer un bouleversement des modes de création et de diffusion des savoirs et des techniques agricoles.

Contributeurs : Matthieu Arnoux, Marie-Asma Ben Othmen, Delphine Caroux, Petros Chatzimpiros, Corentin Cheron, Philippe Colin, Xavier David-Beaulieu, Arnaud De La Fouchardiere, Michel J.-F. Dubois, Fatma Fourati-Jamoussi, Michel Galmel, Perrine Herve-Gruyer, Romain Piovan, Loïc Sauvée.

sous la direction de Marianne Chouteau, Joëlle Forest et Céline Nguyen

Parution : Mars 2018
Format : 14,8 x 21 cm / 200 pages

Ouvrage papier : 14 euros – ISBN 979-10-91901-27-7
Ouvrage numérique : 9,80 euros – ISBN 979-10-91901-28-4
Pack (ouvrage papier & numérique) : 16 euros – ISBN 979-10-91901-29-1

Contenu : L’innovation est incontestablement l’un des mots-clés de ces dernières années. Facteur de croissance et source d’espoir, elle ne cesse de susciter l’intérêt des entreprises, associations ou collectivités. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage visent ainsi à mettre à jour le « mode d’existence des innovations » pour reprendre l’expression du philosophe Gilbert Simondon, dont la pensée féconde nous aide à penser la technique et à en faire un élément de culture.
Ce livre a donc pour vocation d’éclairer notre compréhension du processus d’innovation en nous posant les questions suivantes : quel est le rôle de l’innovateur ? Dans quelle mesure l’environnement social, culturel, politique etc., influe-t-il la genèse de l’innovation ? Repère-t-on la mise en œuvre de la rationalité créative durant le processus de conception ?
Pour y répondre nous proposons au lecteur une approche historique et originale, celle des biographies qui de fait, incluent l’environnement d’action. Nous faisons le pari que la biographie d’innovation constitue un vecteur d’intelligibilité de la genèse des innovations. Les sept chapitres de cet ouvrage constituent un matériau utile qui met en lumière les individus impliqués dans le processus d’innovation tout en mettant également en évidence les conditions dans lesquelles ces innovations peuvent voir le jour. Les biographies d’innovations au cœur de cet ouvrage nous permettront de voyager dans le temps (du XVe siècle à aujourd’hui) et dans des univers techniques et scientifiques variés : de la céramique commune au rivet hydraulique en passant par l’imprimerie, l’horlogerie ou l’industrie automobile jusqu’à la chimie et l’instrumentation scientifique.

Contributeurs : Marianne Chouteau, Jérôme Fatet, Joëlle Forest, Bruno Jacomy, Philippe Jaussaud, Pierre Lamard, Alain P. Michel, Martine Mille, Céline Nguyen.

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