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Sous la direction de John Didier et Jérôme Dupont

Parution : Décembre 2024
Format : 16 x 22 cm / 288 pages

Ouvrage papier : 20 euros – ISBN 979-10-91901-66-6
Ouvrage PDF : 14 euros – ISBN 979-10-91901-67-3
Ouvrage ePUB : 14 euros – ISBN 979-10-91901-68-0

Contenu : Cet ouvrage collectif interroge le champ du design en privilégiant une approche pluridisciplinaire et en questionnant ses fondements épistémologiques. Cette contribution au design se consacre à ses enseignements et plus précisément aux compétences et aux valeurs indispensables à tout système démocratique. Dans cette perspective, nous proposons des débats menés au sein des différents chapitres sur la nécessité de former des citoyens et des citoyennes capables d’agir dans nos démocraties pétries d’enjeux techniques. C’est en ce sens qu’enseigner le design implique de revenir sur les formations des concepteurs et des conceptrices et, de ce fait, sur l’activité de conception comme enjeu profondément démocratique.
Cette activité considérée comme complexe se situe au cœur de l’enseignement du design. Son apprentissage est développé dans cet ouvrage en interrogeant les enjeux d’une démocratie technique et en approfondissant ses possibles compétences et valeurs. Celles-ci participent au développement d’une posture citoyenne amenée à concevoir des artefacts et des systèmes techniques.

Auteurs : Pierre Baumann ; Gwenaëlle Bertrand ; Suzanne Boulet ; Marcelo Falcon Roberto ; Maxime Favard ; Joëlle Forest ; Claire Griffon ; Anja Küttel ; Marie-Pierre Labrie ; Martin Lalonde ; Mathieu Laporte ; Pierre Litzler ; Guillaume Massy ; Christophe Moineau ; Émeline Roy ; Apolline Torregrossa ; Eric Tortochot ; Frédérique Vuille

Mots-clés : Design, Enseignement, Formation, Démocratie technique, Conception, Épistémologie, Pédagogie, Didactique.

Manuel de conception technologique
Sous la direction de Mathieu Triclot

Ouvrage publié avec le soutien du Groupe UT

Parution : Avril 2024
Format : 16 x 24 cm / 458 pages

Ouvrage papier : 28 euros – ISBN 978-2-37361-447-3
Ouvrage PDF : non commercialisé – ISBN 978-2-37361-448-0

Contenu : Concevoir, c’est produire des réalités nouvelles qui auront inéluctablement des effets sur des milieux très divers, naturels et sociaux, et à différentes échelles d’espace et de temps. Les ingénieurs, qu’ils le veuillent ou non, ont une responsabilité vis-à-vis de ces effets, alors même que leur lot commun est l’incertitude : bien souvent, ils ne peuvent pas anticiper au départ les conséquences des technologies qu’ils conçoivent et développent. En outre, la conception technologique fait systématiquement intervenir des enjeux de valeurs : celles qui animent l’ingénieur, dont il n’a pas forcément conscience et qui peuvent malgré tout orienter de façon décisive ses choix de conception ; celles aussi qui structurent les milieux dans lesquels l’ingénieur est amené, par les technologies qu’il y déploie, à produire des effets, et qu’il peut de ce fait perturber, fragiliser, menacer. Comment, dans ces conditions d’incertitude sur les effets et sur les valeurs en jeu, l’ingénieur peut-il assumer sa responsabilité ? Peut-on l’aider à renforcer sa capacité d’analyse des milieux et des valeurs qui les organisent, d’analyser aussi ses propres valeurs ainsi que l’étendue de son pouvoir d’agir ?
Ce manuel entend proposer aux ingénieurs quelques conseils d’orientation. Élaboré par un collectif d’enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales, issu notamment des Universités de Technologie, il est destiné en premier lieu aux étudiants ingénieurs qui se vivent au pied du mur écologique et démocratique. Le manuel leur propose une approche originale de la conception technologique, centrée sur la notion de « milieu », mieux à même de répondre aux grands défis contemporains. Il s’agit de s’engager concrètement dans la transformation de l’ingénierie et d’amener l’ingénieur à changer son regard sur la conception technologique. Pour ce faire, il est impératif de renouveler les savoirs et démarches mobilisés en conception.
Un manuel n’est pas un manifeste : il ne s’agit pas ici de livrer une énième critique de la technologie, mais plutôt de transformer concrètement les manières de faire en ingénierie, de mettre sur la table un autre modèle de conception, orienté par le soin des milieux naturels et humains. Pour cela, il est nécessaire de repenser de fond en comble l’approche des terrains de conception, mais aussi de la technologie elle-même et de rompre avec des prénotions – les différentes formes de solutionnisme technologique, l’acceptabilité, l’automatisation – qui font obstacle à la prise en compte de la complexité de l’intervention technologique.

(fin XVIIIe-XXe siècles)
Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberrger

Parution : Juillet 2023
Format : 16 x 22 cm / 232 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-62-8
Ouvrage ePUB : 13 euros – ISBN 979-10-91901-63-5
Ouvrage PDF : 13 euros – ISBN 979-10-91901-65-9
Pack (papier & ePUB & PDF) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-64-2

Contenu : Le « pacte colonial » est souvent considéré comme l’une des causes du sous-développement de certains pays du Sud actuel. Il impose aux colonies de fournir à leur métropole des matières premières en échange des produits manufacturés de cette dernière, à tel point qu’industrie et colonie semble constituer un oxymore historique. Le pacte n’est généralement reconsidéré qu’en temps de guerre, d’après-guerre ou de préparation à la guerre, c’est-à-dire à l’aune de considérations géopolitiques et militaires, et non économiques ou sociales. Dans le cas français, ce n’est qu’après 1945, bien après l’empire britannique, que, face à l’explosion démographique et à la montée des revendications politiques et sociales des colonisés, les responsables politiques et économiques vont progressivement remettre en question ce déséquilibre et proposer de nouvelles voies. Cet ouvrage interroge cet oxymore, du premier essai de mécanisation de l’industrie sucrière cubaine de la fin du xviiie  siècle à l’exploitation du pétrole algérien dans les années 1950, en passant par les débats statistiques de l’entre-deux-guerres sur la mesure du fait industriel et artisanal. Les stratégies d’entreprises, stratégies impériales, la gestion de la main-d’œuvre coloniale et les enjeux sociaux de l’industrialisation y sont plus particulièrement analysés au moyen de nouvelles études de cas africains et américains qui mobilisent des sources inédites, privées et publiques, orales et écrites.

Auteurs : Alain BELTRAN, Régis BOULAT, Mathilde COCOUAL, Koffi Innocent DIEZOU, Daouda DIOP, Irina GOUZEVITCH, Dmitri GOUZEVITCH, Laurent HEYBERGER, Radouan Andrea MOUNECIF, Béatrice TOUCHELAY, Marie TOUCHELAY, Lucile ZOUYA MIMBANG

Mots-clés : Histoire, colonisation, colonies, industrie, France, Afrique, Amérique du Sud, main d’œuvre.

Usages, transformations et réemplois
Sous la direction d’Ana Cardoso de Matos, de Giovanni Luigi Fontana et de Valérie Nègre

Parution : Novembre 2022
Format : 16 x 22 cm / 176 pages

Ouvrage papier : 18 euros – ISBN 979-10-91901-59-8
Ouvrage PDF : 13 euros – ISBN 979-10-91901-72-7
Ouvrage ePUB accessible : 13 euros – ISBN 979-10-91901-60-4
Pack (ouvrage papier & numériques) : 20 euros – ISBN 979-10-91901-61-1

Contenu : Issu de deux rencontres organisées dans le cadre du master international Erasmus Mundus Techniques, patrimoine, territoires de l’industrie, par les universités Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Padoue et Evora, ce volume traite de deux thèmes en plein développement dans le domaine de l’histoire des techniques et dans celui du patrimoine.
Le premier porte sur les pratiques d’entretien, de réparation et de réemploi. La recherche pionnière de Michel de Certeau sur les Arts de faire postulant l’existence d’appropriations créatrices des consommateurs, comme l’article programmatique de David Edgerton appelant à une étude des usages et des usagers des techniques ont eu jusqu’à présent un faible écho en histoire. Quatre contributions examinent la trajectoire d’objets divers : machine à coudre au Portugal ; transformateurs électriques tchécoslovaques ; pièces automobiles et canettes en aluminium Sénégalaises transformées en ustensiles de cuisine ; avions Gaudron transférés de la France à la Colombie.
Le deuxième thème traite des relations entre matériaux, formes et usages. Quatre études de cas sont présentées dans le recueil : tissus poissés utilisés pour étanchéifier les bateaux en France à l’époque gallo-romaine ; cornes animales transformées en diverses substances ou objets dans le nord du Cameroun ; liège employé à la fabrication des bouchons de bouteilles ; passage du bois au polyester dans la construction des bateaux de pêche en Bretagne.
Les méthodes d’investigations variées (examen des objets, enquêtes orales, analyses scientifiques, sources textuelles issues de la pratique) et la conjugaison des approches historiques, archéologiques et anthropologiques témoignent de la difficulté de telles enquêtes tout autant que de leur richesse.

Auteurs : Ana Cardoso de Matos, Marcela Efmertová, Ignacio García-Pereda, Marc Guyon, Soraya Halaby Ojeda, Amandine Leporc, Maria da Luz Sampaio, Laure Meunier, Valérie Nègre, Magueye Thioub, François Wassouni

Sous la direction de Régis Boulat et Laurent Heyberger

Parution : Juillet 2022
Format : 16 x 22 cm / 288 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-56-7
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-57-4
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-58-1

Contenu : Depuis le frémissement des modes textiles au cours de la première industrialisation, la communication des entreprises n’a cessé de se développer et de perfectionner ses outils et supports, ses objectifs et stratégies, à mesure que de nouveaux besoins s’exprimaient, que la consommation se développait, que les marchés se saturaient. Des produits de première nécessité ou de consommation courante aux montres suisses haut de gamme, le large panel d’études de cas réunies ici aide à mieux cerner la profondeur temporelle et le caractère protéiforme de la communication des entreprises.
Sont ainsi notamment réinterrogés l’articulation du droit des marques naissant à l’élargissement des marchés, le rôle mouvant des intermédiaires dans la chaîne de distribution-commercialisation, les temporalités de la communication (communication de crise, avènement de l’immédiateté), la circulation des modèles (publics, privés, américanisation), ou encore les « valeurs » promues par des stratégies « globales » et les outils communicationnels de plus en plus sophistiqués, faisant paradoxalement appel au passé, à la tradition et au patrimoine.
La notion de « concurrence déloyale » et d’imitation pose en retour la question de la « concurrence loyale », du produit « véritable » et de ses critères de vérité ; tout comme la communication sur les « valeurs » soulève la question de ce qui fait lien et de l’identification dans une société de plus en plus individualiste, aux exigences éthiques et écologiques de plus en plus fortes, auxquelles répondent un véritable engagement « sociétal » et environnemental des entreprises ou le greenwashing.

Sous la direction de Régis Boulat (maître de conférences à l’Université de Haute-Alsace) et de Laurent Heyberger (maître de conférences HDR à l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard).

Auteurs : Raphaël Baumard, Yves Bouvier, Paul Dietschy, Sabine Effosse, Bruno Evans, Aziza Gril-Mariotte, Ludovic Laloux, Stéphanie Le Gallic, Martial Libera, Thomas Mollanger, Nadège Sougy, Félix Torres, Sylvie Vabre

Sous la direction de John Didier, Florence Quinche et Thierry Dias

Parution : Mai 2022
Format : 16 x 22 cm / 352 pages

Ouvrage papier : 19 euros – ISBN 979-10-91901-53-6
Ouvrage numérique : 13 euros – ISBN 979-10-91901-54-3
Pack (ouvrage papier & numérique) : 21 euros – ISBN 979-10-91901-55-à

Contenu : La notion d’artefact désigne aussi bien un objet qu’un système artificiel pour peu qu’il soit conçu, fabriqué et utilisé par l’être humain. Par son caractère pluridisciplinaire, l’artefact facilite l’ouverture des dialogues entre chercheurs. Ces points de vue diversifiés et contrastés génèrent une grande variété de définitions. Dans cette logique, cet ouvrage collectif propose des regards pluriels sur les artefacts convoqués au sein des actions de formation.
Sa dimension transversale offre de nouveaux terrains d’investigations particulièrement féconds pour les recherches en éducation. Par sa spécificité à cristalliser l’activité humaine, l’artefact amène les acteurs de la formation, concepteurs ou usagers, à accéder à la densité des savoirs qu’il contient et qu’il présuppose.

Auteurs : Valérie Batteau, Romain Boissonnade, Nathalie Bonnardel, Jean-François Bourdet, Bernard Chabloz, Stéphanie Dénervaud, Thierry Dias, John Didier, Nicole Durisch Gauthier, Elisabeth Eichelberger, Sonya Florey,Antonio Iannaccone, Alaric Kohler, Antje-Marianne Kolde, Anja Küttel, Nicolas Perrin, Florence Quinche, Samira Mahlaoui, Guillaume Massy, Grégory Munoz, Éric Sanchez, Philippe Teutsch, Caroline Thélin Metello

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